Narcisse / La Belle Révolution
Texte, mise en scène de Julien Daillère
Projet en cours de montage.
Le choc fut bref.
La foule trembla.
Puis tout autour sembla laid.
Une fiction « poéticolitique »…
Dans un futur imaginaire, la Belle Révolution a instauré un mode d’élection uniquement basé sur des critères esthétiques : c’est ainsi que Narcisse est élu à la tête du pays. L’effervescence narcissique de la société est présentée sous la forme d’une métaphore : l’apparition d’une véritable maladie, la lèpre des regards. Cette maladie est mise en parallèle avec la manière dont les humains ont contribué à diffuser la myxomatose pour éradiquer les lapins.
… en déambulation …
Au sein d’un même bâtiment, l’espace concret de représentation est éclaté en cinq endroits différents (salle, couloir, hall…) dans lesquels sont jouées simultanément des scènes différentes. Les spectateurs choisissent eux-mêmes leur parcours.
… dans les espaces réels et virtuels …
Grâce à des écrans disposés dans l’espace réel et/ou grâce à une application smartphone, les spectateurs peuvent suivre ce qui se passe dans les autres espaces concrets de représentation.
… interprétée par des comédiens formés au Body Haunting Theatre …
Le Body Haunting Theatre est une méthode de jeu que je développe actuellement. En amont des répétitions, je partagerai ma recherche avec les comédiens qui participeront au projet.
… en trois langues.
Chaque scène est jouée plusieurs fois, en roumain, hongrois et français. Tous les rôle sont doublés (sauf le rôle de l’Aveugle) pour le roumain et le hongrois. Le français est la langue de jeu commune à tous les comédiens.